Exposition en cours
hiver 2022-23
Richard Ballard,
Réaccrochage Entre Terres et Ciels
En réponse au si bel accueil fait à notre première exposition, la Villa Magdala est heureuse de présenter un ré-accrochage d'œuvres de Richard Ballard (disponible à la vente) pour l’hiver.
La Villa Magdala restera ouverte les week-ends de 14h à 17h (samedi et dimanche) afin de vous permettre de continuer à accéder à l’exposition et au jardin.
Né en 1951 à Liverpool, Richard Ballard a principalement vécu et travaillé à Paris où il s’est installé en 1987. Fils du peintre et professeur Arthur Ballard, Richard Ballard a grandi dans un univers artistique. Si à l’adolescence, il hésite entre la cuisine, l’écriture et la peinture, il confie que finalement « la peinture est venue à moi, c’est elle qui m’a choisi ».
Comme par un engagement physique, Richard Ballard saisit la nature dans sa force : sa puissance imprenable, son drame organique, son vertige insondable.
« Après une grave maladie, j’ai décidé de rendre les préoccupations de mon travail plus accessibles à un public plus large. En regardant à travers les pylônes électriques austères que je peignais à l’époque, j’ai réalisé que le ciel au-dessus de nous était certainement notre motif le plus universel. L’idée d’explorer la splendeur infinie de la lumière du soleil filtrant à travers les densités variables de l’air et de la vapeur semblait s’harmoniser avec le procédé de l’aquarelle ; de délicats vallons de couleur modulant la densité aveuglante et intimidante du papier blanc. Bien qu’ayant peint professionnellement pendant plus de 30 ans, j’avais secrètement cru que l’aquarelle avait toujours évité mes avances, alors c’est devenu un défi. Notre longue tradition avec le ciel, en peinture et en poésie était encourageante. Peu de temps après avoir embrassé cette nouvelle direction, j’ai lu une citation de Manet : “Un peintre peut dire tout ce qu’il veut avec des fruits ou des fleurs ou même des nuages”. »
Son œuvre nous imprègne de vivacité. Voilà une nature qui nous gagne, qui grandit jusqu’à nous hanter.