© Jacques Ballard

En réponse au si bel accueil fait à notre première exposition, la Villa Magdala est heureuse de présenter un ré-accrochage d'œuvres de Richard Ballard (disponible à la vente) pour l’hiver.
La Villa Magdala restera ouverte les week-ends de 14h à 17h (samedi et dimanche) afin de vous permettre de continuer à accéder à l’exposition et au jardin.

Paysage, huile sur toile, 195x130 cm
Paysage, huile sur toile, 233x168 cm
Tournesols, huile sur toile, 82x122cm
Études à double coeur, huile sur toile, 59x42cm
Pylone, huile sur papier, 200x150cm
Pylone, poudre d’acier rouillée sur papier sur toile, 200x160cm
Ciel, aquaralle sur papier, 105x170cm
Ciel, aquarelle sur papier, 195x175cm
Ciel, aquarelle sur papier, 30x21cm

Né en 1951 à Liverpool, Richard Ballard a principalement vécu et travaillé à Paris où il s’est installé en 1987. Fils du peintre et professeur Arthur Ballard, Richard Ballard a grandi dans un univers artistique. Si à l’adolescence, il hésite entre la cuisine, l’écriture et la peinture, il confie que finalement « la peinture est venue à moi, c’est elle qui m’a choisi ».

Comme par un engagement physique, Richard Ballard saisit la nature dans sa force : sa puissance imprenable, son drame organique, son vertige insondable.
« Après une grave maladie, j’ai décidé de rendre les préoccupations de mon travail plus accessibles à un public plus large. En regardant à travers les pylônes électriques austères que je peignais à l’époque, j’ai réalisé que le ciel au-dessus de nous était certainement notre motif le plus universel. L’idée d’explorer la splendeur infinie de la lumière du soleil filtrant à travers les densités variables de l’air et de la vapeur semblait s’harmoniser avec le procédé de l’aquarelle ; de délicats vallons de couleur modulant la densité aveuglante et intimidante du papier blanc. Bien qu’ayant peint professionnellement pendant plus de 30 ans, j’avais secrètement cru que l’aquarelle avait toujours évité mes avances, alors c’est devenu un défi. Notre longue tradition avec le ciel, en peinture et en poésie était encourageante. Peu de temps après avoir embrassé cette nouvelle direction, j’ai lu une citation de Manet : “Un peintre peut dire tout ce qu’il veut avec des fruits ou des fleurs ou même des nuages”. »

Son œuvre nous imprègne de vivacité. Voilà une nature qui nous gagne, qui grandit jusqu’à nous hanter.

©Maï Lucas - Jeunesse Chinoise

La Villa Magdala expose après La Philharmonie et la Tour Saint Jacques à Paris, les belles années du Hip Hop fixées sur la pellicule par Maï Lucas, photographe vivante, inventive, créative.

La jeune fille brille dans les années 80 : tout y est festif, surtout la nuit, l’insouciance, la gaité, les pérégrinations dans la ville, les vibrations de la rue, elle assiste à l’émergence du mouvement Hip-Hop. Avec son Nikon FM2 elle documente, c’est sa façon d’être dehors, d’être avec les autres, d’attraper leurs allures, leurs joies, leur inventivité, aussi leurs tristesses. Ces jeunes artistes Hiphop deviendront pour beaucoup des personnalités de premier plan du monde de la musique ou du cinéma en France.

Avec d’autres séries plus récentes, Maï Lucas offre également son regard tendre sur la diversité contemporaine : la jeunesse chinoise, la rue de Brooklyn, le mouvement afro-punk. Elle saisit  l’oppression secrètement ressentie par les corps, des moments de solitudes intimes.

Marie-Magdeleine Lessana

Vernissage samedi 15 octobre à 17h à la Villa Magdala

©Maï Lucas, série Hip hop, Subway girls
©Maï Lucas, série Hip hop, Joey/Solaar
©Maï Lucas, série Afropunk, Afroqueen
Maï Lucas, série Afropunk, Afropunk gender
©Maï Lucas, série Jeunesse chinoise, Gang boys
©Maï Lucas, série New-York, S1-0002

Biographie

Maï Lucas est une artiste parisienne qui débute sa carrière
dans les année 80 en photographiant l’émergence du mouvement Hip Hop.
Devenue photographe, elle collabore avec la presse, la publicité
et les galeries de New-York à Paris.

Expositions

HipHop 360, La philharmonie, Paris, 2022
Une histoire du Hip Hop Français 1986-1996, La tour St Jacques, Paris, 2022
Afroculture, 0fr, Paris, 2021
Une jeunesse Chinoise, Galerie Le Loft Suzanne Tarasieve, Paris, 2020
Afropunk, galerie 0fr- Le cent quatre, Paris, 2019
Youth, cultural center Bubugao, Changsha-China, 2017
Youth, Zinitang center, Canton
Youth, le muse Yuan Xiao center art, Kunming
We american flavor, Centre culturel Valérie Larbaud, Vichy, 2016
Attitudes, Galerie Helenbeck, Nice, 2014
Brooklyn 2012,
L’Arsenal, Metz, 2013
Maï / Jonone, 0fr, Paris, 2011
Avec ou Sans, Mois de la Photo, Le104, Paris, 2008
Passants Par Là, 104 Opening, Le104, Paris
Gypsy Still Alive, Galerie 5213, Berlin
Maï Lucas, Le104, Paris, 2007
Tatoos 125th Street, Galerie Speerstra, Paris, 2005
Maï Lucas, Espace Helenbeck, Nice
Jones Beach, Gallery/Store 52°31°22’55” Berlin,
Mois de la photo 2004 New York City,
Ghetto Shine, Galerie Speerstra, Paris, 2003

Site de Maï Lucas

©Maï Lucas - Cover

Exposition organisée en partenariat avec la Villa Noailles à l'occasion du 37ème festival international de mode, de photographie et d'accessoires - Hyères - du 13 au 16 octobre 2022

Expositions ouvertes jusqu’au 27 novembre à la villa Noailles, 47 Montée Noailles
et à L’Annexe, 46 rue de Verdun. Entrée libre
Expositions, concours, performances, ateliers, rencontres, signatures.
Programme complet du festival sur villanoailles.com

© Jacques Ballard

« Parmi les nuages, les champs, les forêts et les rivages, la lumière réfléchie par Ballard semble née de l’énigme de la simple présence » Tom Breidenbach (2002)
Une exposition monographique du peintre anglais Richard Ballard marquera l’ouverture inaugurale et estivale de la Villa Magdala.
Disparu en mars 2021, reconnu internationalement, Richard Ballard laisse une œuvre très forte, inspirée de visions émergeant d’une méditation dans la nature. Conçue avec les enfants du peintre, Jacques et Olivia, cette exposition exceptionnelle met en perspective pour la première fois les différentes séries, au format multiple, du peintre : ciels, paysages, arbres, pylônes, fleurs…

« Ces peintures sont comme des portraits dans le sens où elles essaient d’établir une empathie avec un sujet, même si les sujets sont des choses vues dans un paysage : une botte de paille, un arbre, une fleur ou une ombre. À l’opposé des peintures représentant des paysages, mes tableaux n’essaient pas de célébrer l’expérience d’un endroit ou d’un environnement. »
— Richard Ballard